Comptes-rendus d'événement
De nombreux experts algériens s’accordent à dire que la question de la relance économique n’est pas seulement une affaire de financement de l’économie mais elle est surtout une affaire de Confiance. La confiance est un critère de base pour apprécier les performances d’une économie.
Le ralentissement de l’économie mondiale, conjuguée à la crise financière 2008 des «subprime », ont affecté durement la principale source de revenu externe de l’Algérie « les recettes des hydrocarbures ». Cette situation a engendré un ralentissement de l’économie algérienne. Plus encore, cette situation a été aggravée ces dernières années par une crise politique interne qui a produit une érosion du degré de confiance des acteurs économiques locaux dans la relance économique mais également les partenaires économiques étrangers qui perçoivent l’Algérie comme une destination à risque pour leurs investissements.
Le choix de la thématique de la taskforce de traiter de la Confiance des opérateurs est approprié dans la conjoncture actuelle du pays. C’est une question qui est au centre des préoccupations des décideurs algériens et les experts de la taskforce ont voulu apporté leur contribution et leur point de vue sur l’économie et sur les facteurs de relance. Tous les experts de la taskforce ont insisté sur la question de la crise et du degré de confiance des opérateurs qui est au plus bas.
Les experts participant à la table ronde ont identifié trois grands facteurs qui entravent le dynamisme de l’économie. D’abord le facteur qualité des institutions et le non respect de l’Etat de Droit. Ensuite, le facteur corruption et les règles d’éthique régissant les affaires et l’économie et enfin, le facteur relatif à la relation entre le développement humain et l’accès inéquitable à la rente. Selon les experts, le manque de confiance qui règne entre les opérateurs économiques et entre ces derniers et l’Etat freine sérieusement le dynamisme économique.