Des enseignants de tous les niveaux scolaires et universitaires, des inspecteurs de l’éducation, des sociologues, des cadres des ministères des affaires religieuses et de l’Education Nationale, des hommes et femmes de culte et des étudiants ont étoffé et illustré les débats axés notamment sur l’enseignement du religieux dans le monde et dans les pays musulmans avant que les discussions n’abondent vers le problème algérien, tant sur l’enseignement du religieux dans les mosquées et les établissements pédagogiques, que sur le choix des thèmes et l’application des enseignements, impliquant la foi et la conviction des personnes.
Ce panel, varié de participants, a mené la discussion tard dans la nuit, pour conclure avec des recommandations notamment l’obligation de faire une sélection positive d’un contenu scolaire qui encourage l’entraide, la fraternité et l’empathie et ont proposé une nouvelle voie dynamique et pratique, qui vise à refonder la morale sociale sur un mode de comportement civique, impliquant, dès son jeune âge, l’enfant dans le travail social, par l’altruisme, la mise en situation et la participation, ce qui en fera un citoyen du monde, avec une morale au-delà de toute religion, mais représentative de toutes les religions. Ceci étant l’idéal suprême.