Les participants à cette visioconférence représentant une taskforce algérienne, initiée par Dr.Abdou Abderrahmane, ont mis en évidence l’interdépendance entre les faiblesses structurelles de l’économie algérienne et la qualité des institutions (gouvernance). Les débats ont porté dans un premier temps sur les principes conceptuels de la théorie institutionnelle (Douglass North), puis sur des dimensions pratiques de la gouvernance économique, notamment les questions de performance économique, l’informel, l’entrepreneuriat, la digitalisation et la place de l’économie dans les réformes de la nouvelle constitution algérienne.
Selon les économistes spécialistes, participants à cette visioconférence, connectés des quatre coins d’Algérie, la mise en place de bonnes institutions est un indicateur de promotion du développement économique. Le renforcement des capacités des institutions est intimement lié à l’Etat de droit. Cette liaison entre la qualité des institutions et l’Etat de droit traduit la nature de l’intervention de l’Etat en matière de justice sociale, de prospérité et de promotion de la citoyenneté. Les questions de développement (performance, investissement, entrepreneuriat, digitalisation, informel…) nécessitent selon eux, des changements de fond au niveau des institutions et au niveau des structures de gouvernance des affaires économiques.