Veranstaltungsberichte
Entre Imam, philosophes, sociologues, psychologues, journalistes, étudiants et acteurs de la société civile, les participants ont longuement débattu de la question et se sont ardument battus pour défendre chacun son point-de-vue. Entre ceux qui pensent qu’il est nécessaire d’avoir des lois spécifiques pour protéger la femme, ceux qui veulent une société neutre qui pratiquerait sur tous des lois uniformes et ceux qui trouvent que tous les droits sont contenus dans le Livre sacré, aucun consensus n’a été ébauché et aucun accord n’a pointé sur le sort de la question de la femme en Algérie, qui ne finit pas de faire parler sans jamais réellement être une priorité.
Personne n’a convaincu personne. Se maintenant dans la divergence, certains ont voulu faire appel à des chiffres pour montrer l’évolution favorable de la condition sociale féminine ou énumérant des lois en sa faveur, alors que d’autres ont décrit des situations tragiques, montrant la souffrance de près de la moitié de la population, dans les espaces public, professionnel et familial.