Comptes-rendus d'événement
Cette convention en plein plaidoyer pour son adhésion par la RDC, vient marquer un tournant décisif dans la façon dont le handicap est pensé, non plus comme un problème de bien-être social uniquement, mais aussi et surtout comme une question des droits humains, en reconnaissant que les barrières sociétales et les préjugés sont eux-mêmes handicapants.
Me Belinda LUNTADILA qui a exploré le contenu de cette convention de 50 articles, a souligné le rôle et la place de la personne vivant avec handicap dans la société, quel que soit le niveau ou la nature de handicap. Elle a exhorté les participants à se départir de tout complexe.
Le Coordonnateur national de la Fondation Konrad Adenauer a dit que le handicap concerne tout le monde au présent comme au futur, car il survient à tout moment, surtout quand on s'y attend le moins. « On peut se lever le matin bien portant et valide et se retrouver le soir invalide de suite d'un accident ou d'un fait involontaire » a-t-il renchérit.
En organisant cette journée, la Fondation tient à éveiller la conscience des personnes handicapées pour qu'elles aient l'intime conviction qu'elles sont des citoyens ayant les mêmes droits que tous les autres citoyens du monde et que leurs conditions physiques ou mentales exigent une attention particulière aussi bien de la part des Institutions étatiques que non étatiques, a soutenu le professeur MABIALA.
Mlle Déborah NZEGE, parlant pour sa part de l'organisation des personnes vivant avec handicap dans la société, a donné quelques pistes de solutions en vue d'une meilleure prise en compte de leurs Préoccupations, notamment l'organisation des expositions-ventes de leurs initiatives diverses.
Des échanges et débats qui s'en ont suivi, les participants ont reconnu l'ignorance des textes garantissant leurs droits, la non applicabilité des lois en RDC, avant d'indiquer combien ils sont toujours maintenus dans la discrimination de toutes formes.
par Bertin Kanga