Événement
Détails
L’Afrique de l’ouest fait partie des régions du monde les plus exposées à l’insécurité du fait de la monté en puissance des groupes armées et terroristes depuis 2012 avec la chute du régime de Khadafi. Les pays sont en alerte constant et doivent investir sur des politiques de prévention de l’extrémisme violent source de l’instabilité interne. Ainsi, les pouvoirs locaux, plus proche des populations, sont les premiers acteurs de la gestion des menaces et de la proposition de politiques préventives. Pour aborder ces défis et accompagner les acteurs dans leurs politiques, le Programme Etat de droit de la Fondation Konrad Adenauer en partenariat avec l’Association Béninoise pour l’Etude de la Sécurité et de la Stratégie (ABESS) organise un colloque régional intitulé : « Les pouvoirs locaux face aux défis de sécurité et de terrorisme en Afrique de l’Ouest : le rôle de la police administrative »
Ce colloque, prévu pour les 16 et 17 mai 2024 à Cotonou, Bénin, vise à renforcer la prise en compte des pouvoirs locaux dans les différentes réponses proposées aux crises sécuritaires, avec un accent particulier sur l’extrémisme violent. L’objectif de cette activité est de favoriser une approche intégrée de la sécurité, impliquant activement les autorités locales dans la prévention et la gestion des menaces sécuritaires. Il sera question, tout d’abord, d’analyser le cadre juridique régissant la police administrative en Afrique de l’Ouest. Cela permettra de mettre en évidence la diversité de ce cadre, ses forces et ses faiblesses ainsi que les défis qui se posent. En plus, le colloque vise à susciter un dialogue entre les différents acteurs qui interviennent dans le cadre de la sécurité locale afin de formuler des propositions pertinentes pour renforcer la contribution des pouvoirs locaux dans la résolution des nombreux défis sécuritaires. Enfin, cette activité est une occasion importante dans la recherche de solution innovantes et efficace pour renforcer la sécurité et la stabilité en Afrique de l’Ouest en impliquant les pouvoirs locaux.
Pour des échanges riches et variées, il est retenu environ 40 participants issus de plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Mali, Niger et Togo). Ce sont, notamment les maires, adjoints aux Maires, divers cadres administratifs au niveau local, les responsables de la police notamment de la police judiciaire, les acteurs du système judiciaire, les chercheurs et les groupes de réflexion.