PROGRAMME REGIONAL SAHEL
---Actualité du Mali---
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KIDAL, 10 ANS PLUS TARD
Les FAMa reprennent le contrôle de la ville
Ce mardi 14 novembre 2023, les Forces Armées Maliennes (FAMas) sont entrées dans la ville de Kidal et en ont repris le contrôle. Cette reprise en main s’inscrit dans le cadre de la reconquête pleine et entière du territoire national, dont l’épilogue a commencé avec une importante colonne de FAMas partie vers les régions du nord du Mali il y a environ 1 mois. Le périple a été difficile, le convoi passant de ville en ville et de camp en camp à travers embuscades et mines enfouies jusqu’à atteindre sa destination finale. Au cours de cette mission régalienne et patriotique, de nombreux commentaires, charge ou à décharge des forces maliennes ont été entendues.
Car, en parallèle à cette mission de reconquête, une autre guerre, tout aussi féroce, celle de la communication, était en cours, Des fausses informations ont été publiées, l’opinion publique ne savait plus à qui se fier, jusqu’à ce que le président de la transition fasse une déclaration solennelle annonçant officiellement la reprise de la ville malienne de Kidal par les FAMas, des mains des terroristes. C’est en effet, par le biais d’un message diffusé à la télévision nationale (ORTM), que le Colonel Assimi GOÏTA, président de la Transition, a annoncé une victoire significative dans la lutte contre le terrorisme au Mali.
Il a déclaré que les forces armées de sécurité avaient pris le contrôle de la ville de Kidal, marquant ainsi un tournant historique dans la lutte contre les groupes armés terroristes. Le président GOÏTA a souligné que cette avancée était le résultat de l’application de la résolution 2690 (2023) des Nations Unies. Il a également exprimé sa gratitude envers Allah pour le succès de l’opération. Il a mis en avant le courage et la détermination exceptionnels des FAMas lors d’une intense offensive menée ces derniers jours, infligeant d’importantes pertes aux groupes armés terroristes. Cependant, le président GOÏTA a insisté sur le fait que la mission n’était pas encore terminée.
Il a réaffirmé l’engagement continu à récupérer et à sécuriser l’intégrité du territoire malien. Il a rendu hommage aux victimes civiles et militaires, soulignant que cette opération visait exclusivement à sauvegarder l’unité nationale et l’indivisibilité du Mali, ainsi qu’à lutter contre le terrorisme pour assurer la sécurité du territoire. Dans les jours à venir, le Chef Suprême des Armées a assuré que les FAMas poursuivront leurs interventions, dans la confiance totale du vaillant peuple malien. Il a conclu en soulignant que dans ces circonstances, la cohésion nationale est une bénédiction supplémentaire pour les Forces Armées Maliennes.
Source : Malikilé
VICTOIRE SUR KIDAL…
Des perspectives heureuses dans la lutte anti-terroriste au Sahel
Selon un communiqué du président Burkinabé, le 14 novembre 2023, la prise de Kidal par l’armée malienne, offre des perspectives heureuses pour les Etats du Sahel, engagés dans le combat contre les terroristes qui empiètent sur leurs souverainetés.
« Je me réjouis de la libération, de la ville de Kidal par les Forces armées maliennes après d’intenses combats menés ces derniers jours. Je rends un vibrant hommage au peuple frère et aux forces combattantes pour leur intrépidité qui offre des perspectives heureuses pour le Mali et l’ensemble des Etats du Sahel. Mes admirations au Président de la Transition malienne, le Colonel Assimi GOITA, pour sa grande vision, sa détermination et son engagement pour un Mali libre et souverain. Cette victoire d’étape renforce notre conviction que le combat pour la libération de nos Etats mérite d’être mené et que nous en sortirons vainqueurs. Dans une union sans faille, les pays membres de l’AES viendront à bout du terrorisme et pourront bientôt, entamer de véritables actions de développement pour le plein épanouissement de nos vaillants peuples », a écrit le capitaine Ibrahim Traoré.
Source : Agence d’information du Burkina
KIDAL LE SYMBOLE
Kidal. Ce nom vibre les cœurs des Maliens et en commande le rythme des battements. Les Maliens se souciant de leur devenir, parce que n’ayant que le Mali comme pays d’appartenance, hérité de nos ancêtres. Ils ont bataillé hier, ont fait le sacrifice suprême pour que nous soyons libres aujourd’hui, et que nous disposions d’un pays entier, dont on peut user et abuser.
Hélas, le colonisateur, ses sbires locaux et des nègres de service, ont continuellement transformé le peuple africain du Mali en bras valides, une classe ouvrière de l’industrie mondiale. Les matières premières de leurs multinationales proviennent de nos champs, de notre sous-sol, et même, ils jettent leur convoitise sur notre soleil, nos déserts et le Sahara, pour y puiser le pétrole, l’or et le manganèse, afin de satisfaire à leur visée géostratégique de prendre les commandes du monde et de l’univers. De tout temps, ils ont œuvré pour sevrer notre peuple du bien être humain, qu’il aurait pu bénéficier de ses ressources de Kidal à Kadiolo, de Kayes à Kouri...
Pendant tout le weekend, et ce début de semaine, Kidal n’est plus seulement le nom d’une ville ou d’une région, mais est devenu le symbole de la souveraineté nationale, de l’indépendance d’une Afrique et d’un Sahel débarrassé des terroristes sous le vocable de « djihadistes », en mission commandée de certaines puissances étrangères. Kidal, le symbole d’une Afrique totalement débarrassée de l’emprise coloniale et impérialiste.
Des véhicules et blindés de la Minusma aux mains des terroristes ? Un début de réponse aux soupçons exprimés au sujet de présumée mauvaise foi des casques bleus ?
Si besoin en est, la bataille de Kidal est l’occasion pour l’Alliance des Etats du Sahel (AES) constituée par le Burkina Faso, le Mali et le Niger, de tester sa puissance de feu. Ou alors d’en faire l’économie.
Kidal sous contrôle de l’État malien est devenu le rêve de Maliens, d’Africains soupirant d’indépendance, de souveraineté nationale, en vue d’une gestion optimum des ressources naturelles et humaines dans l’intérêt supérieur des peuples maliens et africains.
Les partis politiques du Mali et la société civile, toute organisation éprise de paix, de stabilité au Mali, doivent saluer la prouesse des FAMa, investissant les coins et recoins de la région de Kidal, fouinant pour détruire le moindre signe de résistance, réduire la moindre force nuisible à la stabilité de cette région et du Mali. Parce que force reste au monopole de la violence qui appartient à l’Etat et à lui seul. Saluer la prouesse des FAMa parce que de la réussite de cette mission régalienne dépend le respect des choix stratégiques du Mali. Chaque parti est libre de ses choix, mais tous doivent inscrire leurs actions dans la défense de l’intérêt général ou s’effacer.
Si les FAMa n’avaient pas réussi une telle prouesse sous les pouvoirs élus, c’est parce que ceux-ci avaient pris l’habitude de s’installer dans leurs privilèges en faisant allégeance et en se livrant, liés des mains et pieds aux puissances étrangères, sans pouvoir défendre assez les intérêts de leur peuple. C’est parce qu’ils ont trahi le peuple, instauré le clientélisme, la corruption, le népotisme, une gestion clanique et partisane des pouvoirs publics. Ils se sont enrichis illicitement en surfacturant les marchés d’achat d’armement, de matériels et d’équipements militaires, et en dotant l’armée de vrais faux blindés. Cela arrive parce qu’ils sont généralement mal élus lors d’élections frauduleuses et peu crédibles. La transition doit autant sécuriser la région de Kidal qu’assainir la conquête du pouvoir politique et dépolitiser l’administration d’Etat.
Source : LavieSahel.com