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Le monde d’incertitudes que nous vivons aujourd’hui a engendré une crise multifacette qui se manifeste par une flambée des prix des produits énergétiques et des denrées alimentaires et une raréfaction des ressources financières poussant des millions de personnes vers la pauvreté et la précarité.
Cette situation nous interpelle et souligne l’importance d’une approche inclusive qui ne laisse personne pour compte et qui repose sur les fondamentaux des droits de l’homme : « les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droit ».
La dignité est inhérente à chaque être humain qu’il soit homme ou femme, riche ou pauvre et indépendamment de son état, valide ou handicapé. Reconnaître la dignité de chaque personne signifie en premier lieu la reconnaissance par l’État et la société de ses droits à l’égalité, la liberté et non-discrimination.
L’État joue à cet effet un rôle essentiel et a l’obligation de respecter, de protéger et de mettre en œuvre les droits de l’homme pour tous et toutes.
C’est sur ce socle que repose la convention relative aux droits des personnes handicapées, adoptée par l’Assemblée Générale des Nations Unies le 13 décembre 2006 et entrée en vigueur le 3 mai 2008. (Ratifiée par la Tunisie le 2 avril 2008).
En effet, le paragraphe c du préambule de cette convention réaffirme « le caractère universel, indivisible, interdépendant et indissociable de tous les droits de l’homme et de toutes les libertés fondamentales. En outre, la Tunisie est tenue, de par ses obligations contractuelles, de présenter son rapport devant le comité des Nations Unies sur les droits des personnes handicapées en 2023.