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Comptes-rendus d'événement

L’adaptation de l’entreprise face à son environnement socio-économique

de Imen Nefzi

Diskussion der KAS und des CJD Monastir

Les débats peuvent avoir un air très tendu et rendent la coopération difficile! Il est donc important de trouver des mesures adéquates afin de résoudre les contraintes et les tensions sociales, de sensibiliser positivement le personnel au sein d’une entreprise ou encore connaître les éventuels problèmes d’ordre social et développer une relation gagnant-gagnant entre le chef d’entreprise et son personnel. Dans ce contexte, la Konrad-Adenauer-Stiftung (KAS) et le Centre des Jeunes Dirigeants d’Entreprise (CJD Monastir) ont organisé un petit-déjeuner débat afin de discuter la problématique.

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En la présence des représentants de l’UTICA et l’UGTT ainsi que des jeunes entrepreneures de la région de Monastir, l’activité a connu en premier temps une présentation de l’enquête sur l’adaptation de l’entreprise face à son environnement socio-économique réalisé sur un échantillon des entreprises de la région de Monastir. Parmi les chiffres retenus de l’enquête :

  • 71,7% des entrepreneurs trouvent que l’impact du 14 Janvier 2011 sur l’entreprise était négatif.
  • 97% des chefs d’entreprises trouvent que l’Etat n’a pas soutenu suffisamment les entreprises après le 14 Janvier 2011, et seulement 22% pensent que les organismes patronaux ont suffi-samment soutenu les entreprises après le 14 Janvier.
  • 83% des entrepreneurs veulent une présence plus marquée de l’UTICA au niveau de la né-gociation sociale.
  • 85% des chefs d’entreprises trouvent que l’impact des mouvements syndicaux, après le 14 Janvier, sur l’économie était négatif, 15% trouvent que cet impact était neutre.
  • 97% d’entrepreneurs questionnés jugent que l’environnement socio-économique était meilleur avant le 14 Janvier 2011.
les entreprises font face à plusieurs défis et difficultés, comme les lourdeurs administratives, le manque de main d’œuvre spécialisée (formations de base et universitaire, formation continue), l’excès de revendication sociale, etc , affirme Nabil SGHAIER, représentant de l’UTICA. Ce qui induit, selon lui, à un manque de visibilité pour le proche avenir, surtout lors de la prise de décisions d’investissement et de développement. Il a encouragé par la suite l’amélioration des relations sociales ou plus exactement du climat social qui doit être étudiée par trois parties : l’UTICA, l’UGTT et les pouvoirs publics afin de trouver des solutions pour améliorer le pouvoir d’achat mais aussi la qualité des services publiques.

De son coté, Mongi Ben Saleh, le représentant de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) a encouragé le dialogue entre les syndicats et les employeurs afin d’améliorer l’environnement social au sein de l’entreprise.

D'autre part, le sujet la gestion des conflits sociaux dans l’entreprise a été évoqué par Slim Abdeljelil, universitaire et conférencier, mettant l’accent sur les causes objectives pouvant engendrer des conflits, dont notamment 80% sont dues à un dysfonctionnement dans l’entreprise.

Une classification des catégories de conflits ont été présentée afin de choisir la stratégie et les outils les plus appropriés pour leur résolution. Le conférencier a conseillé dans son intervention que la négociation, qui est un processus de compromis dynamique, doit être menée par les deux parties (employeur et employé).

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