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La décentralisation, nouveau socle de gouvernance et de développement sur lequel semblent se baser nombre de pays africains pour sortir de l'engrenage de la pauvreté est en phase d'expérimentation depuis une décennie environ après le vent de démocratie qui a soufflé sur le continent. Elle a permis à nombre de pays occidentaux dont l'Allemagne de responsabiliser les populations à la base pour une meilleure gestion des ressources disponibles. C'est donc à juste à titre que la Fondation Konrad ADENAUER, Institution politique proche de la CDU, en a fait un de ses domaines de prédilection. Dans la sous région, on peut sans risque de se tromper, la compter parmi les organisations qui ont le plus milité pour que la décentralisation soit, se poursuive et s'améliore. C'est dans cette perspective, qu'après Bamako 2008, Grand Bassam accueille les conseillers communaux, les maires et autres acteurs de la décentralisation pour échanger sur l'"accompagnement technique et financier des communes". La présente rencontre a le mérite de réunir autour d'une même table plusieurs expériences, diverses tant le nombre de mandatures (au moins deux déjà pour le Bénin, le Burkina ...), que dans le nivellement de l'administration (région et mairies par exemple pour le Niger ...). C'est d'ailleurs ce qui explique les communications telles que: le recours aux services déconcentrés de l'Etat, portées et limites, le rôle des ONG dans l'accompagnement technique des mairies, la marche du Togo, vers la démocratie, quelle place pour la décentralisation ? .
